CV Artistique

École d’Art Contemporain de Luxembourg

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Académie des Beaux-Arts de Trèves – Allemagne

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1er PRIX 15ième Salon International d’Art Contemporain du CEPAL – Juillet 2014

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Côté Drouot – Septembre 2013

  Médaille de Bronze International du Mérite Culturel

 Centre Européen pour la promotion des Arts et des Lettres  – Mars 2013

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1^er PRIX – FAAR Metz –

FRANCE –  50^ième anniversaire du Traité de l’Elysée

Amitié Franco-Allemande – Janvier 2013

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1^er PRIX catégorie acrylique

ALLEMAGNE  – 15^ième Salon International d’Art Contemporain  de Losheim Am See

     Septembre 2012

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PRIX D’EXCELLENCE

JAPON – Salon International d’Art Contemporain de KOBE – Musée de préfecture HYOGO – Juin 2012

                                                                                                                                                                              

« Y saisir le présent fuyant, le convoquer par le jeu incessant du geste peint…

Telle se présente Michèle Lallemand à l’orée des lumières naissantes.

Avant d’être prise dans les rouages de la vision, l’image gesticule en quête de re-pères…

Celle-ci se donnera pleine et entière…

C’est à dire de justesse, en un regard croisé de l’attention et de l’intention, élevées toutes deux à leur paroxysme,

dépourvues d’un semblant de définition, pouvant mettre à bas la tentative…

Celle-ci n’étant que l’art de la tension ou se manifeste la création.

Toute lumière se veut mémorielle… en une sensible impression. »

 Jean-Marc Tosello,  Directeur de l’Ecole d’Art Contemporain de Luxembourg.

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Michèle Lallemand par Brigitte Camus

Critique d’Art, Paris. Auteure, directrice de collection au Livredart

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Michèle Lallemand  fonctionne dans l’excès.  Elle a beaucoup aimé Vlaminck pour sa puissance, Delacroix pour ses compositions. Le point commun entre ces deux artistes étant une forme de romantisme et de flamboyance que l’on retrouve dans les grandes toiles de Michèle Lallemand.  Après une période plutôt classique, elle se libère en prenant le chemin de l’abstraction lyrique gestuelle. Une vidéo de Hartung peignant avec un balai depuis son fauteuil roulant, les « pinceaux vivants » d’Yves Klein, le geste de Georges Mathieu la marquent. Le moine dominicain coréen Kim En Joong, et Fabienne Verdier sont également ses mentors. Elle aime chez tous ces artistes, le sens de la démesure.

Cette liberté de gestuelle sans limites la conduit vers des formats monumentaux : seuls les murs de son atelier et le plafond la limitent !  Elle a un rapport passionnel y compris avec ses outils ; elle utilise  notamment aussi des pinceaux de peintre en bâtiment. Sa palette est souvent dans les oppositions fortes, notamment  avec les noirs et les blancs, des valeurs contrastées, des compositions très dynamiques. Elle aime les contrastes, les émotions fortes, le contact physique, le travail comme une drogue. Il lui faut d’abord être dans un état presque fébrile, d’excitation joyeuse pour démarrer une toile.  Ensuite elle se laisser happer par ce qui survient,  généralement des réminiscences de mégapoles visitées : elle adore New-York et Paris pour leur architecture, leur histoire, les énergies qui s’en dégagent, le Street Art. Son univers est souvent urbain avec une présence humaine forte, même s’il s’agit de quelques traits pour symboliser cette présence. La ville l’inspire ainsi que la jeunesse qui l’entoure. Elle est  sensible à leurs révoltes et à leurs rêves. Elle se définit comme une guerrière et le combat de cette jeunesse en construction identitaire la touche particulièrement, d’où cette série « Men in blues », évoquant des jeunes qui se battent pour y arriver.  Ses autres séries «  Kairos » (le bon moment pour agir, en grec),  « Avalon » (en référence aux légendes celtiques), s’inscrivent aussi dans la thématique de la ville qui se construit dans la douleur et le mouvement. Ces tensions et cette dramaturgie caractérisent sa peinture amenée à évoluer car Michèle Lallemand part peindre comme on part au travail, quotidiennement.

 Biographie

Michèle Lallemand vit et peint au Grand-Duché, à Luxembourg-ville depuis de nombreuses années.

Elle a toujours eu un pinceau à la main, très tôt ses parents amateurs d’ancien et d’antiquités, l’ont éduquée, inspirée, et fait découvrir l’esthétique. Cette recherche du « beau » et l’histoire de l’art ne la quittera plus.

Elle suivra à Versailles des cours histoire de l’art et de peinture, fréquentera assidûment les grands musées parisiens, et approfondira ses connaissances artistiques auprès de ses professeurs et amis peintres.

A Luxembourg,  elle redécouvre l’art moderne,  suit des cours d’art contemporain, y adhère totalement, et son style se libère.

Michèle Lallemand est membre de  l’Académie Européenne des Arts du Grand-Duché de Luxembourg.

P.B.